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"Je vais te chanter la ballade, la ballade des gens heureux". C'est sur cet air que l'équipe organisatrice du festival a dressé le bilan de cette quinzième édition des Vieilles charrues, alors que Julien Clerc était encore sur scène à chanter "Laissons entrer le soleil".

Un vrai collectif
"C'est un festival extraordinaire, en particulier cette année", commence d'entrée de jeu Yann Rivoal, directeur du Festival. "C'était très détendu, malgré cette ombre au tableau". (lire par ailleurs) Et Jean Philippe Quignon d'ajouter immédiatement : "Ce festival avait une particularité certaine. Il nous fallait sortir de l'ordinaire. Et pour l'année prochaine, faire aussi bien, si ce n'est mieux.

Jean-Jacques Toux, programmateur du festival, ajoute à cette satisfaction le fait que "depuis 1999, c'est la première fois que le festival ne déplore aucune annulation". "Avec plus de 200 000 spectateurs, c'est un nouveau cap qui est franchi", ajoute de concert Jean Philippe Quignon. Une autre satisfaction dons se félicite alors Yann Rivoal : toutes les nouveautés du festival ont fonctionné.

Dans la revue des artistes proposés, Jean-Jacques Toux en a profité pour redonner la philisophie de la programmation de 2006. "Johnny (Hallyday) est une grand artiste. Ce n'est pas Lunapark. Ce n'est pas uniquement de la variétoche, c'est du rock, ce qui justifie amplement sa place, Champion a été un must et toutes les têtes d'affiche en général et pour finir, Jamel a été la touche d'humour indispensable en cette période. Là encore, c'était un pari osé."

Dans le panier des réussites aussi, l'affiche des arts dans la rue, à la Garenne. Yann Rivoal insiste : "La volonté de mélangé et d'ouvrir les Vieilles charrues à tous les talents est là. Je ne prends qu'un exemple, mais tous mériteraient d'être cités. La performance de "Duo du Haut" est un spectacle que nous prenons autant de plaisir à donner à voir que n'importe quel concert." A ce palmarès, il ne faut pas oublier les Jeunes Charrues, remportées par le trio rennais Lugo.

"Ce festival, c'est l'investissement d'une équipe. Plus de 800 bénévoles qui collaborent pleinement avec l'équipe des permanents des Vieilles charrues", insiste Yann Rivoal. Quand le festival s'est créé, une idée de fond marquait les envies du moment : vivre et travailler au pays. "Elle n'a pas disparue. Les Vieilles charrues, ce sont l'équivalent de 100 emplois équivalents temps plein à l'année et de 6 millions d'euros réinjectés dans l'économie locale, soit l'équivalent du budget 2006 du festival."

Cap sur 2007
2007 ? Pour le moment, pas d'indication. Comme chaque année, les membres de l'équipe se regardent, un grand sourire sur le visage et enchaînent : "Il est trop tôt pour le moment. 3 ou 4 jours ? Nous savons maintenant que nous pouvons faire les 4 sans problème. Nous le ferons si c'est justifié. Quant à l'affiche, attendez, ayez la patience d'attendre... C'est en cours."

Jean Philippe Quignon termine la conférence de presse bilan avec une ultime satisfaction. "Johnny a permis à des personnes qui ne seraient jamais venues aux Vieilles charrue de passer l'étape de la découverte. Espérons qu'elles reviendront."