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"Tonton" pour les intimes a commencé très fort avec son tube "Soulman", comme s'il avait voulu faire se presser les retardataires et guider ceux qui se seraient perdus en chemin, comme l'appel à la danse du Kan Ha Diskan.

Née à Bamako, elle chante depuis ses 5 ans pour aider sa mère, Aminata Diakité, chanteuse elle aussi et abandonnée par son mari. Très concernée par les difficultés des femmes en Afrique, elle n'a de cesse de défendre la cause des femmes et de chanter leurs qualités indispensables au sein du foyer et dans le monde. Elle dit ainsi en préambule de "Seya" qui signifie "joie" que quand elle rencontre un garçon bien élevé, elle lui dit "Félicitations à ta maman pour la bonne éducation qu'elle t'a donnée" !

On peut remercier "sa grand-mère Habiba qui lui a donné courage, audace et fantaisie" pour chanter car un concert de Sophia Charaï vaut le détour.

En tournée pour son dernier album "On ne dit jamais aux gens qu'on aime qu'on les aime" auquel a participé son fils -M-, Louis Chedid a fait escale à Landaoudec pour nous en servir quelques extraits ainsi que ses incontournables, devenus des classiques de la chanson française comme "T'as beau pas être beau" et "Anne, ma soeur Anne".

Tout droit venus de l'île de Trinidad et Tobago près du Vénézuela, les musiciens du Renegades Steel Orchestra sont des percussionnistes virtuoses reconnus dans le monde entier depuis déjà une trentaine d'années.

Musicien de rue à l'origine, Muchachito nous a transporté dans la fiesta espagnole telle qu'on peut la vivre à Barcelone sur la rambla avec ses artistes.

Trois fois déjà qu'il vient rendre visite au Bout du Monde, et ayant quelques attaches en Bretagne (il est parrain du phare d'Eckmühl), le Stéphanois, visiblement très à l'aise à Landaoudec, semblait s'y sentir comme chez lui.

C'est avec des groupes comme Hanggaï que le Bout du Monde tire son épingle du monde grandissant des festivals de musiques. En effet, quel autre festival, qui de plus est breton, oserait faire venir des musiciens mongols punk ? Un pari audacieux, risqué ? Peut-être, mais en tout cas, le public ne s'est pas arrêté à la barrière de la langue et est rentré à fond dans le jeu des asiatiques sur la scène Kermarrec.

C'est éblouis par un soleil presque aussi chaud que le soleil corse qu'I Muvrini, les petits mouflons en corse, nous ont fait partager leur poésie chantée.

Dignes représentants du "Berlin style", les 17 Hippies (personne, pas même eux ne savent pourquoi 17 !) ne sont en réalité "que" treize sur scène. "Treize" fait peur aux superstitieux mais dans leur cas, ce chiffre semble faire leur force.

Petits oiseaux et nature en fond sonore, des parasols en guise de lumière, Yael Naim au piano, robe en dentelle blanche, pantalon rose assorti à ses mitaines, David Donatien aux percussions, une chanson douce "My dreams" en ouverture, le tableau israëlo-martiniquais est planté.

Déjà venu en 2006 au Bout du Monde présenter son album éponyme, il a récidivé cette année, pour notre plus grande joie, à l'occasion de la sortie de son nouvel album "Cantina Paradise".

Un léger arrière-goût de déception planait au-dessus du public du Bout du Monde après le concert de Catherine Ringer. Un peu trop sobre peut-être.

Quatre jeunes et jolies filles norvégiennes, sexy, habillées court, court, court et coloré et complètement déjantées sur scène, c'est Katzenjammer.

Avec ce groupe, il ne faut pas s'arrêter aux apparences ! D'où leur nom : "Benda Bilili" qui signifie "au-delà des apparences".

Louis Chédid, Gaëtan Roussel, Bernard Lavilliers, Catherine Ringer, Susheela Raman, Bernard Allison, Toots and the maytals... Entre grands noms et nouveaux talents de la scène mondiale, l'affiche du Festival du Bout du Monde 2011 confirme la place incontournable du rendez-vous musical finistérien, qui a lieu les 5, 6 et 7 août, à Crozon. Photos et articles à suivre sur An Tour Tan !